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Ukraine: Un étudiant tunisien raconte sa fuite de la guerre

Ayman Chenoufi, un étudiant tunisien bloqué en Ukraine, est intervenu dans Sbeh Ennes de ce lundi 28 février 2022, pour revenir sur son expérience, lors de "l'invasion russe" et de son parcours  d'évacuation vers la Roumanie, en attendant son rapatriement en Tunisie.

L'intervenant a salué le traitement qui lui a été consacré ainsi qu'aux autres étudiants tunisiens, depuis qu'ils ont quitté l'Ukraine, samedi dernier et jusqu'à leur  arrivée en Roumanie, soulignant que la coordination était permanente et efficace avec les autorités diplomatiques tunisiennes.

A leur arrivée en Roumanie, les étudiants  ont été d'abord placés dans une résidence universitaire, avant d'être transférés dans un autre logement, plus proche de l'aéroport, en attendant l'arrivée d'autres Tunisiens pour assurer leur retour en Tunisie, sur un vol spécial Il a,  d'autre part, souligné que  leur nombre ne dépasse pas 100 étudiants, contrairement à ce qu'a déclaré le responsable de l'Association Maison de Tunisie en Ukraine, Sofiane Mattoussi.

Concernant les détails de son voyage d'Ukraine vers la Roumanie, Aymen Channoufi a dit qu'il n'avait été contacté par aucune partie pour préparer son départ et que les autorités tunisiennes ne se sont pas impliquées dans ce périple, soulignant qu'il avait découvert le processus d'évacuation par hasard,  via un post sur Internet diffusé par un étudiant tunisien. Ce voyage a été organisé par un Syrien, en contrepartie  de 1500 hryvnia ukrainiennes (environ 150 dinars tunisiens).

Il a poursuivi : «Nous avons passé cinq heures à bord d'un bus, puis nous avons parcouru une distance d'environ deux kilomètres à pied"...
Il a affirmé que le traitement n'était pas  similaire à celui reçu par les étudiants de l'Egypte et du Maroc qui étaient avec eux, lors de ce trajet, car ils ont été pris en charge.  "Le traitement a changé, une fois que nous avons traversé la frontière et que nous sommes arrivés en Roumanie, où nous avons été entourés par les autorités tunisiennes", a-t-il conclu

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